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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Free songs

Mardi 13 avril 2 13 /04 /Avr 12:22

 

Il n'y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur :

il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle.

(Auguste Rodin)

 

 

 

Mettre en mots, créer, dire, inventer, creuser en-dedans de soi. S’y reprendre cent fois, se décourager et recommencer. Pour enfin exprimer les images entrevues, les chimères perdues les mirages fuyants, les souvenirs suspendus et les moments déchus.

 

Sentiments fugaces : essayer une phrase et tirer sur le fil. Tenter quelques rimes, répéter, formuler autrement, inverser pour faire sonner, espérer une étincelle, ajouter une couleur, ne pas trop dénaturer.

 

Repousser la peur, exproprier mes fantômes. Quand l’idée est placée, modeler sa forme, découvrir un autre rythme, forcer un souffle et puis éliminer. Rayer, gommer, filtrer froisser, jeter. Epurer, polir, simplifier. Revenir à l’essentiel. Supr., Control X, Back space, Home.

 

Tout relire, pour tout redire autrement. Différemment. Ne jamais faire semblant. Me demander si elle pourrait lire ça. Me demander qui comprendra ça. Ne jamais craindre ce que l’on est, oser aller tout au bout sans rien renier. S’exposer pour jouir, pour grandir. Se mettre en danger comme pour séduire. Briller ou se brûler, s’affranchir des formes, user toutes ses libertés, transgresser. Et pour finir, relire les classiques.

 

Reprendre à zéro, tenter la distance, revenir à froid… plus tard, un autre jour ou dans un autre état d’esprit. Rouvrir mes tiroirs, feuilleter mes cahiers et les méditer, les maudire. Les donner parfois, pourquoi pas.

 

Relever le défi, s’entraîner encore, montrer une esquisse à une complice, rechercher la critique comme une maladie chronique. L’émotion est-elle bien là ? Retrouver la première version, la première impulsion. Le premier jet, le premier geste, le plus pur ou le plus maladroit. Peut être le plus juste. Sentir la vague, l’onde, la pulsation originelle, le mouvement parfait, sans réfléchir et sans mentir. Oublier tout ce que j’ai appris.

 

Chercher encore, croire encore qu’un jour je trouverai la formule définitive, la synthèse finale. Le texte après lequel je n’aurais plus rien d’autre à dire. L’ultime paragraphe, l’épitaphe. Rechercher le silence. Pouvoir de taire. Juste regarder en l’air.

 

 

 

narcisse-caravage.jpg  

 

 

© DGC 04 2010

Illustration : Narcisse (Caravage)

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Samedi 23 mai 6 23 /05 /Mai 17:51

 

Que me sont des trésors, comparés à la lumière du soleil et à des heures vécues en plein bonheur ?

Stefan Zweig

 

 

Prendre ta main et t’embarquer

S’écrire des lettres d’amoureux

Est-ce un jeu ou est-ce sérieux ?

 

Te regarder déshabillée

Te prendre en photo comme je veux

Est-ce un jeu ou est-ce sérieux ?

 

Attendre que tu m’offre tes secrets

Te caresser bien plus qu’un peu

Est-ce un jeu ou est-ce sérieux ?

 

Apprendre à lire dans tes regrets

Deviner tout ce que tu veux

Est-ce un jeu ou est-ce sérieux ?

 

Au matin tenir nos promesses

Je ferai tout ce que tu veux

Est-ce un jeu ou est-ce sérieux ?

 

Profiter des instants d’ivresse

Savoir qu’on ne trouvera pas mieux

Est-ce un jeu ou est-ce sérieux ?

 

Aimer se dire : Chéri, je t’aime

En rire parce que c’est pas sérieux

Est-ce un jeu ou est-ce sérieux ?

 

S’amuser de nos chers dilemmes

Ignorer le jour des adieux

Est-ce un jeu ou est-ce sérieux ?

 

 

 

© DGC 05 2009

Illustration Guy Bourdin

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Samedi 6 septembre 6 06 /09 /Sep 14:55

« Le grand art, c'est toujours de l'érotisme camouflé. »

(Jacques de Bourbon Busset)

 

 

Je veux découvrir tes lignes avec les yeux bandés

Deviner tes mots crus sur le bout de mes doigts

Attraper tes mots sourds en parcourant tes formes

Obtenir la formule magique de nos émois

Réécrire toutes les rimes de ton cœur qui résonne

Sourire sans y penser, s’écrire comme on se donne

 

J’irai jusqu’à ton île pour apprendre ta langue

J’inventerai tous les mots pour obtenir ta peau

La vague sera exquise comme le sable sous nos pieds

La nuit nous oubliera endormis sur la lande

Les soleils de l’automne jauniront nos papiers

De tes savoirs païens je serai le héraut

 

Je rêve de lettres sur ta peau et de poèmes griffés

Comprendre tes vers obscurs, privilège des cœurs purs

Eprouver la souffrance de nos êtres qui dansent

Sentir le frémissement que ma voix te procure

Ecrire ce qui ne se dit pas, s’aimer dans les silences

A glisser sur ta peau, je voudrais m’enliser

 

La lune rousse m’ordonne qu’il est temps de te prendre

Sur tes lèvres, dans tes yeux, dans les creux de tes reins

J’apprendrai ces prières que les vents peuvent entendre

J’imprimerai mes tourments dans ton nouveau journal

Mes vers obscènes tu les lisais à t’en faire mal

Moi qui croyais que les mots ne rimaient plus à rien

 

Permettre l’indécence pour dissoudre nos croyances

Chercher jusqu’à se perdre nos mondes imaginaires

La vie d’un troubadour veut-elle trouver un sens ?

A la saison des joies les livres seront fermés

Au cimetière des souvenirs les tombeaux sont muets

Quand je suis près de toi mes yeux sont grand ouverts

 

 

 

© DGC 08 2008

Illustration : Ledroit

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Dimanche 22 juin 7 22 /06 /Juin 20:42


 

 

« Réaliser des esquisses revient à planter des graines pour faire pousser des tableaux. »

Vincent Van Gogh

 

 

Critérium graphite

Comme une seringue toxique

Mon pouce ajuste la pointe de l’aiguille

Pression progressive. Un mot perle

Drogue dure de l’écriture

Les mots distillent l’émotion brute, disent-ils

Giclée rayure dans le Clairfontaine cartonné

Dans tes veines je plante ma plume acérée

Assez rêvé

 

 

 

 

© DGC 06 2008

Illustration : "Les anges exterminateurs"
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Mardi 8 avril 2 08 /04 /Avr 01:39


« Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître. »

Marguerite Yourcenar

 

 

Tu t’évertues à prendre le large. Le long des quais je guète les barques, les bourrasques, les tempêtes. Le sillage, je m’en charge.


Le soleil s’inquiète des gouttelettes du matin sur les algues. Le rêve d’un nouveau monde et les goélands narguant les corvettes.


Des tempêtes au paradis, c’est ce qu’on m’a dit de toi. Retrouver les extases d’antan, le frisson du firmament, la naissance des amants. Revenir comme avant. Je deviens barge de toi.


L’espace nous fait barrage. Les lieux de passage, les escales nous embarrassent. Tu t’aventures au fil de l’eau, tu me tournes le dos.


Aux amarres du vieux port, je sens la brise qui tourne. C’est la saison où reviennent les touristes, j’ai changé mes devises.


Moi j’avais tendance à relire tes mots. Nos morceaux de ciel vite formulés. La mémoire de nos morsures démesurées à l’annonce de nos morts susurrées.


Puis je m’inquiète, j’assigne mes sensations indignes, je cherche mes mots. Je cherche des signes de toi. Je cherche tes mains certains matins dans l’air froid.


Tout ce que je veux c’est être avec toi. Je tente d’apprivoiser la vase. Je somatise parfois, et j’exorcise les supplices de la foi. Je surenchéris.

 

 

 

 

© DGC 04 2008

Illustration : Sophie Dahl par Steven Meisel

 

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Mercredi 19 mars 3 19 /03 /Mars 00:09

 

« La poésie est mémoire, mémoire de l'intensité perdue. »

(Yves Bonnefoy)

 
 
 
 

Carte postale insidieusement glissée entre deux pages d’un livre. Petit ruban volontairement oublié dans le fond d’une poche d’un sac de voyage. Ce disque rituellement écouté dans la voiture. Et cette bibliothèque où je n’ose plus compter les ouvrages achetés sur les conseils d’une belle…

 

Cette chemise que je ne pourrai plus jamais porter innocemment. Cette place et cette rue, où plus rien n’allait être comme avant. Petit papier d’emballage de baguettes chinoises froissé au fond d’une sacoche. Cette habitude de demander un jus d’abricot quand je suis au restaurant.

 

Cette adresse que je connais par cœur. Cette corde qui n’a jamais servi à attacher des bagages. Ces vers de Gainsbourg, les envolées lyriques de Bashung et ces pages de Miller qui nous ont rendu meilleurs.

 

Ces fleurs blanches qui n’ont plus le même sens. Ce quai de gare où elle avait cette robe incroyablement indécente. Ce petit accent dans sa dans la voix et dont je me berce quand je repasse dans sa région. Ce Klimt, cet Ingres, ce Modigliani qui nous ont inspiré.

 

Ce stylo usé encore conservé qu’elle m’avait offert pour lui écrire des mots crus. Ces quelques lettres bien trop compromettantes que je n’ai pas conservées. Le son du piano qui résonne dans le bois du plancher quand je suis dans le noir, parfois.

 

Ces photos dont je suis le seul à pouvoir comprendre le sens. Et celles que je me suis interdit de prendre et qui restent imprimées à jamais dans mon cerveau. Ces traits si semblables aux siens sur des visages inconnus que je croise au hasard, et ces regards échangés...

 

Cette note pour deux cafés qui reste depuis des mois dans mon portefeuille. Ces deux bagues qui se côtoient à ma main gauche, l’air de rien. Et ce reste de parfum dans le fond de mon armoire, rangé là sans raison apparente.

 

Qui saura recomposer l’archipel infini de ma mémoire sensuelle et clandestine… ?

 
 
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© DGC 03 2008

Illutration : Cabanel "Ophelia"
 
 
 
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Mercredi 6 juin 3 06 /06 /Juin 01:26
 
Nous entrerons à pas légers
par le principal escalier
et nous hanterons cet opéra
par une belle nuit dérobée.
 
Dans le vaste écrin prestigieux
auteurs et poètes de pierre
masqués par le manque de lumière
rendront nos esprits malicieux.
 
Parcourons marbres et décors
dans l’ombre rapprochons nos corps.
Le temple de l’imaginaire
rend soudain fébriles nos chairs.
 
Je t’étreindrai dans édifice
comme le plus plaisant des caprices.
Dirige-moi vers les coulisses
offre-moi ton précieux calice.
 
Les échos sombres des ténors
les rouges profonds des velours
le souvenir des quatuors
les pleurs brûlants des chants d’amour.
 
Toi nonchalante sous les lustres
belle lascive sujette au stupre
tu concéderas toute ta pudeur
sur le premier balcon d’honneur.
 
Nos passions ne peuvent s’éteindre
lorsque les règles aimons enfreindre.
Tu me réclames sous les grandes voûtes,
à ta merci, je viens te foutre.
 
Sécile contente-moi ce soir,
tous ces fauteuils ont vu mille culs
tant d’élégantes en ces miroirs
auraient aimé que l’on soit vu.
 
 

© DGC

illustration : Velasquez

Par E L - Publié dans : Free songs
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Lectures


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L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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