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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Portrait de muse

Mercredi 27 octobre 3 27 /10 /Oct 15:29

 

  J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer.

   ( Michel-Ange ) 

 

 

Ce soir je te rejoins. Je te retrouve dans une situation très particulière. Tu seras nue au milieu d’un groupe de personnes qui dessinent ton corps. Tu poseras comme modèle vivant, et pour la toute première fois.

Moi, à cause du voyage, j’arriverai presque à la fin de la séance, mais j’assisterai à une partie de ton travail devant ces artistes croqueurs, ces amateurs de formes voluptueuses, ces mateurs assermentés armés de crayons aiguisés.


Sandokan 9

 


Je viendrai dans cet atelier que je ne connais pas encore, timidement, avec tout le respect que l’art m’inspire, et connaissant ma chance d’être accepté dans ce groupe. Muni de dérisoires portemines et de feuilles blanches, je tenterai de dessiner en quelques minutes, comme les autres élèves, les traits et les ombres de ta silhouette exposée. Malhabile et inexpérimenté, j’essaierai de sauver la face en déposant mes traits le mieux possible, tentant d’occulter mon émotion devant ton corps que j’aime tant, et entièrement conscient de ma chance d’avoir une amante aussi belle et désirée, aussi audacieuse et courageuse, aimant se montrer jusqu’à l’impudeur, douée de grâce et exprimant une lumière intense.

 

Je découvrirai dans des angles inédits les charmes de ta sensualité, à la faveur d’une hanche arrondie, d’un bras torsadé, d’un pied tendu, de tes cuisses soudain desserrées, de ton ventre creusé, de ta nuque penchée, ou de ton torse dressé. Tantôt danseuse devant son miroir, gymnaste figée, courtisane abandonnée, modèle académique, femme sauvage, statue vivante, ou amante désirante, ton corps offrira tout ce qu’il sait exprimer dans ces instants particuliers, mélanges troubles d’art, d’érotisme, de poésie et de sacré. Mes traits repartiront éblouis et sans doute tremblant d’émotion, et tu seras peut-être encore plus troublée que moi dans cet échange étrange et merveilleux que nous vivrons clandestinement.


 

Lorsque le temps sera écoulé, je serai celui qui repartira avec la fille à la fin. Le chanceux, l’enfoiré, le bel amoureux à qui elle se donne, celui qui fait la nique à tous les autres et qui niquera la princesse tout au bout de la nuit. J’aurais été celui qui débarque de nulle part, celui que personne ne connait et qui se permet tout quand même. Le parfait salaud. Celui qu’on déteste.

 

 

Toi, en me voyant débarquer tu seras fière que ton chéri vienne spécialement pour toi. Tu lui offriras une pose particulièrement aguichante qu’il t’a suggérée avant de venir, juste pour son plaisir à lui. Sans que les autres n’en sachent rien.


 

Lorsque nous partirons tous les deux, à la fin de la séance, nous nous éloignerons vers la forêt et nous ferons quelques mètres main dans la main pour nous retrouver enfin vraiment après ces quelques semaines. Je m’approcherai de toi, de ton corps et de ta bouche, je m’efforcerai de toucher ton aura, je prendrai ton souffle sur les lèvres, j’aspirerai ton odeur et je gouterai le parfum de ton âme, comme nous avons su le faire dès le début lors de nos premières retrouvailles.

Notre joie sera si profonde que notre cœur débordera d’allégresse. Nous pousserons des cris de loups au milieu de la nuit froide. Et il sera temps d’aller nous réfugier dans ton alcôve secrète.

   

 

© DGC 10 2010

Illustration : Sandokan 

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Mardi 13 juillet 2 13 /07 /Juil 16:59

 

 

Y a pas plus de honte A se refuser, Ni plus de mérite Qu'à se faire baiser.

Georges Brassens, Chansonnette à celle qui reste pucelle

 

C’était une belle femme de trente-cinq ans aux grands yeux clairs et à la chevelure solaire.

Son parcours et ses voyages dénotaient une grande intelligence et une certaine confiance en elle malgré son comportement réservé.

Lorsque nos regards se sont croisés, nous avons éprouvé le désir de faire connaissance.

Le matin suivant, le hasard a voulu qu’on se retrouve à l’heure où j’allais humer le bord de la rivière. Elle accepta de m’accompagner. Intrigué par sa réserve, j’interrogeais ses rêves. Je lui parlais des miens.

Le soir suivant, à l’heure ou tous nos amis se regroupaient devant les écrans de la finale de la coupe du monde de football, nous avons préféré nous allonger sous les étoiles et nous effleurer parce qu’il nous semblait que nos peaux étaient faites pour se caresser sensuellement. Nos esprits se rencontraient et nos âmes s’apprivoisaient. Allions nous passer la nuit ensemble ? Bien sur elle le voulait…

Prolongations… puis l’Espagne a gagné. Nous avons bu un verre de l’amitié avec nos amis amateurs de ballon rond. Mais bien vite nous les avons abandonnés.

Au creux de notre nid d’amour, elle m’avoua qu’elle n’avait jamais connu un homme en elle, qu’elle était encore vierge. Et qu’elle voulait que ce soit moi.

Sidéré par tant d’honneur, j’explorais avec méthode les motivations de son cœur et ceux de sa raison. Elle me faisait confiance et me fis un devoir d’accepter. Conscient de ma chance et réalisant que je n’avais jamais connu un tel moment.

Elle s’offrit à moi avec tant de pudeur que j’en fus bouleversé. Son corps avait la douceur d’une fée. Elle était si timide qu’elle n’avait presque pas d’odeur.

Elle dormit nue contre ma chaleur tout au long de la nuit.

Au réveil ses ailes avaient commencé à se défroisser.

Et je crois bien qu’elle va apprendre à voler.

 

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© DGC 07 2010

Illustration Film "Gainsbourg vie héroïque"


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Mercredi 13 janvier 3 13 /01 /Jan 16:00

 

Marcher au Paradis ou dans l’Eden, O tentation : Accorde-moi une seconde pour succomber.

Kate Bush

 

 

Son nom est Lo, comme Loreleï

Une Lola vêtue d’orages

Laure, Loli, ou Lolita

Elle est l’orient de mon voyage

Elle est le cri de ma chanson

 

Qu’elle soit dentelle ou arc en ciel

Elle est la reine de l’archipel

Elle est tout l’art comme elle est l’or

L’aristocrate de nos orgies

La condition de ma raison

 

Archère habile au panthéon

Muse artisane de nos aurores

L’or de l’amour, l’amour de l’art

L’or git cachée dans les torrents

L’orgueil s’échoue sur la passion

 

Ses boucles d’or, ses ornements

Ses artifices et ses retards

L’arome antique de son parfum

Point culminant de mon orgasme

Elle jongle avec ma déraison

 

Dans les arcanes de nos excès

Laure git parfois sous mon regard

C’est sous mon arbre qu’elle s’endort

C’est son doux miel qui me rend fort

Son souffle est ma respiration

 

 400 012BS

 

© DGC 01 2010

Photo DGC coll. pers. « Street Art, Montmartre 2009 »

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Lundi 15 juin 1 15 /06 /Juin 17:29

 

Cette humeur protectrice, cette adresse à soigner,

cette maternité délicate dans le geste - apanage des femmes.

(Colette)

 

Elle avait l’allure noble et la beauté des grandes italiennes à la peau claire du nord de la péninsule. Vêtue de sa blouse blanche de travail l’étiquette sur sa poitrine portait son nom et son statut. Céline J, étudiante / kinésithérapie. Sa silhouette longiligne et gracieuse contrastait avec la force qu’elle semblait maîtriser dans les gestes qu’elle prodiguait à ses patients.


Elle s’occupait d’un jeune homme accidenté dont le bras avait été fracturé à plusieurs endroits. Les nombreuses cicatrices et les déformations osseuses n’étaient que partiellement masquées par les appareillages et les attelles multiples qui maintenaient ses membres supérieurs convalescents. Le crash routier dont il avait été victime avait failli le tuer. D’autres n’avaient pas eu sa chance.

Céline travaillait au service de rééducation depuis presque un an. Au milieu de la petite équipe majoritairement composée d’hommes, elle se sentait bien entourée. Sa douceur faisait merveille auprès des patients aux corps abîmés, maladroits et douloureux.


Le type au bras cassé devait réapprendre à effectuer des mouvements circulaires avec son épaule. Mais il en était encore incapable seul. Céline l’avait installé sur une table de massage dont elle avait relevé le dossier. Dans cette position, elle se trouvait à la hauteur adéquate pour l’accompagner avec précision dans chaque étape de son mouvement. L’accidenté concentré dans l’exercice penchait la tête en avant et suivait les consignes que sa soigneuse lui transmettait à voix basse.


Ils semblaient hermétiquement isolés des autres patients et praticiens qui travaillaient dans la même salle de rééducation. Certains binômes plaisantaient, d’autres prenaient leurs exercices avec plus de gravité.

Eux deux, dans un corps à corps lent fait d’attention et de douleurs patiemment partagées et surmontées, semblaient inventer leur propre danse. Tango au ralenti où la maîtresse orientait l’élève main dans la main, pas après pas. Ils imaginaient leurs codes et leurs langages. Leurs deux corps en communion s’écoutaient et se répondaient, développaient leurs mouvements dans une étrange sensualité, mélange de fracas et de rédemption, de souvenirs d’agonie et d’espoir de survie, de chocs inattendus et de peurs, d’imbrications des chairs et des machines, de soulagement et de douceurs retrouvées.


Leur chorégraphie voulait exorciser l’intolérable imbrication du bruit et du feu. Il fallait permettre à chaque cellule de ce corps d’oublier la collusion des métaux et des os, des dures mécaniques et des fragiles tissus humains. Il était maintenant question de renaissance, de guérison et de confiance. Il fallait se réapproprier ce corps devenu étranger, percuté par les matériaux, hanté ce traumatisme apocalyptique qui sentait encore l’essence et la mort.


Le jeune homme aurait voulu guérir autant qu’il aurait aimé mourir entre les mains et contre la peau de cette magicienne du mouvement, de cette bienfaitrice souriante qui s’attelait à l’impossible tâche de ressusciter chaque sensation détruite dans ses membres broyés. Elle allait extraire de ces chairs tout ce qui restait de fracas et d’horreur. Il fallait s’abandonner à elle.

 

 

 

 

© DGC 06 2009

Illustration : Deborah Kara Unger in Crash de David Cronnenberg

 

Publié dans : Portrait de muse
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Jeudi 14 février 4 14 /02 /Fév 02:07
 

Aime, et fais ce que tu veux. (Saint Augustin)

 
 
 

C'est vrai, Géraldine la rouquine me fait monter l'adrénaline.

Ludivine la câline, de temps en temps, je la baratine.

Et Justine la divine, j'avoue qu'elle me turlupine…

 

Faustine la gourgandine, celle là elle m'hallucine.

Parfois je butine la poitrine de Marine à la piscine

Et l’enfantine Colombine doucement m’assassine

 

Et Mélusine qui dégouline ?

J'imagine qu'elle s'obstine !

 

Mais devant Valentine la féline,

c'est évident je m'incline.

 

Nous avons connu les rimes sublimes de Lamartine

Le spleen en sourdine de Janis Joplin

et l’alcôve purpurine de la libertine Anaïs Nin.

 

On se souvient des jeans d’usine de James Dean

Du mojo du célèbre espion Powers Austin

des boucles platine de la sublime Marilyn

 

Mais devant ma taquine Valentine,

tu me devines, je m'incline.

 

Et la chagrine Célestine ?

Tant pis pour elle : elle se termine !

 

 
 
 
 
 
© DGC 02 2008
Illustration : Coll. pers "Red nails"
 
Par E-Lover - Publié dans : Portrait de muse
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Mardi 27 novembre 2 27 /11 /Nov 17:05
 

« Le vrai génie sans cœur est un non-sens.

Car ni intelligence élevée, ni imagination, ni toutes deux ensemble ne font le génie.

Amour ! Amour ! Amour ! Voilà l'âme du génie. »

(Wolfgang Amadeus Mozart)

 
 
 

Petite chieuse, petite danseuse, ça ne fait pas cinq minutes que je suis avec toi

et je sens déjà que pour toi je vais faire des folies.

 

Petite cocotte, petite salope, tu te donnes à moi comme ça,

tu es le genre de nana qui va me rendre dingue.

Tu vas me couter cher, tu vas me perturber, tu vas me bouffer du temps.

Tu vas tout foutre en l’air et je sais déjà que je vais adorer ça.

 

Petite conne, petite cochonne, j’ai envie de toi et tu fais tout pour m’exciter.

J’ai tout ce qu’il faut pour te combler.

Je sens que je vais traverser en dehors des clous, que tu vas me rendre fou.

 

Petite insolente, tu joues à l’innocente, tes yeux qui brillent

et tes gris-gris qui scintillent, tes tenues presque sages et tes dentelles affriolantes.

La nuit promet d’être violente.

 

Il aurait mieux fallu que je rentre, mais tu me plais, mais tu me tentes.

Nos voies se croisent, nos corps s’embrasent, nos voix se taisent,

et tout notre génie se met au service de nos vices…


 
 
 
 
 

© DGC 11 2007

illustration : Jude Law et Norah Jones dans le Film  de Wong Kar Wai "My blueberry nights"

 
Par E-Lover - Publié dans : Portrait de muse
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Mercredi 22 août 3 22 /08 /Août 16:10
 
« Gourmandise, paresse, luxure : ce sont les trois vertus cardinales,
les vertus de la Fête. Le Paradis sur terre. » (Jean-Louis Bory)
 
 
 
 
Elle se cueille au verger quand sa peau a rougi
Grimpez donc dans l’arbre, remplissez le panier
N’en laisseront queue d’une, les merles et les pies !
 
Robes colorées des cueilleuses au soleil éblouissent
Son jus vous coule le long des mains, entre les doigts vous glisse
Pulpe sucrée collée aux lèvres si vous n’y prenez garde
 
Ce petit fruit fragile si lisse et si gourmand
Se glisse nonchalamment quand revient le printemps
Entre lèvres impatientes des nouveaux amants
 
Elle est de celles dont la couleur vous met l’eau à la bouche
Son succulent nectar ravira vos papilles, enchantera votre gorge
Elle est de celles dont les odeurs vous ouvrent l’estomac
 
Le genre de fruit moelleux à mordre à même la bouche
Ses saveurs divines cascadent et dégoulinent
Le genre de guigne pulpeuse à lécher à pleine peau
 
Ses courbes et ses volumes vous incitent à la gourmandise
Vous en ferez une orgie, vous risquerez l’indigestion
Pour un glouton qui veille, quelle tentante friandise !
 
Sous sa chair craquante se cache son noyau
Petite graine délicate qu’il ne faut pas croquer
Offrira ses saveurs quand vous la sucerez
 
 
 
 
 
 
 
© DGC 08 2007
illustration : Miralles
 
Par E L - Publié dans : Portrait de muse
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Découvrez la playlist play me avec Serge Gainsbourg

Lectures


L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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