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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Toucher les étoiles

Dimanche 19 septembre 7 19 /09 /Sep 19:28

 

 

Que reste t il de nos amours...? Quelques traces éphémères à la surface d'une peau aimée,

un serment sous un arbre, un baiser sur un banc...

(DGC : Tout dépend de toi. )

 

Qu’allons-nous faire de nos bonheurs ?

De mes mots crus près de ton cou

De tes regards, de mes silences 

Des longs mouvements de tes hanches

Des lents moments, des images floues ?

 

Si depuis toi, si depuis nous

Tant de questions persistent encore

Je vois l’avenir bien mieux qu’avant

Les traces de nous au firmament

S’impriment au profond de nos corps

 

Puisque nous n’oublierons jamais

Parviendrons-nous à cultiver

Toutes les joies de cette vie ?

Saurons-nous retrouver nos pas

Dans les forêts comme jadis ?

 

Le voudrons-nous vraiment ?

Trouverons-nous tout le courage ?

Aurons-nous tout le temps voulu ?

La magie est elle dans l’instant ?

Est-ce qu’un jour tu seras déçue ?

 

Faudra t-il racheter nos âmes ?

Saurons-nous encore chaque fois

Chasser les vents et les nuages ?

Pourrons-nous détourner les lois ?

Devrons-nous toujours être sages ?

 

Quand dans l’Eden, nos pieds nus dansent

Nous avons tant de choix à faire

De rêves et de souhaits dévoilés

Comment revenir aux évidences

En état de félicité ?

 

Sans s’accrocher aux heures heureuses

Nous nous tournons vers l’avenir

Nous nous inspirons du passé

Sans hésiter, sans nous enfuir

Nous nous laisserons emporter

 

Ressentir tendrement ta main

Devant cette aurore perpétuelle

Rire au soleil chaque matin

Sans regretter et sans pleurer

Sur notre course follement belle

 

Jurer de ne jamais souffrir

Devenir plus grand, plus vivant,

Chaque jour apprendre à mieux s’ouvrir

Etre en amitié, en bonheur

Avec nos anges intérieurs

 

Et puis créer, écrire, danser

Tout exprimer et partager

Tout partager à l’infini

A l’infini parce qu’on aime

Ainsi nos âmes prendront des ailes

 

101 Wambre S 

 

 

© DGC 09 2010

Illustration : Wambre d'après cliché DGC

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Jeudi 1 juillet 4 01 /07 /Juil 16:36

 

Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Charles Baudelaire Le Spleen de Paris

 

 

Rien n’est meilleur que de retrouver le gout du stupre et de la luxure. La saveur du désir brut, l’appel sensuel d’une femme qui succombe.

S’il est plutôt rare de se confronter à une inconnue qui partage les mêmes attentes, il est exceptionnel qu’elle ose les énoncer assez librement pour qu’en actes il soit possible de s’exprimer. Celle-ci m’a surpris, non par son audace que je guette toujours attentivement, mais par sa clairvoyance, sa liberté et sa désinvolture.

Bienheureuse celle qui sait lire en moi.

Si au premier regard, nous avons eu envie de nous rapprocher de très près, il ne nous aura fallu que quelques heures pour nous apprivoiser et réaliser que nos attractions réciproques venaient d’une zone particulièrement profonde de nos êtres.

Et les mots dits et écrits ont achevé de nous convaincre que pour partager nos valeurs le mieux possible, nous ferions mieux de joindre le geste à la parole et de nous vautrer dans la luxure très rapidement.

Nous nous apercevions dans le même mouvement et avec émerveillement que les obstacles tombaient un par un devant nos pas parce que les choses devaient se faire, parce que telle était notre volonté.

 

 b02

 

© DGC 06 2010

Illustration : Film « Gainsbourg Vie Héroïque »

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Vendredi 6 mars 5 06 /03 /Mars 14:33

 

 «Tes yeux sont si profonds qu’en m’y penchant pour boire

J’ai vu tous les soleils y venir des mirer »

 (Les yeux d’Elsa, Aragon)


 

L’air avait changé de couleur depuis que de leurs trajectoires célestes ils avaient entrevu l’impact de leurs deux météorites corporelles.

Même si les ellipses de leurs destinées à plusieurs occasions s’étaient entrecroisées pour éclipser les contingences de leurs obligations et de leurs habitudes civilisées, le choc de leurs existences ainsi provoqué avait toujours engendré des secousses sidérales dans leurs deux galaxies.

Quand ils se quittaient les incertitudes astronomiques les catapultaient dans des abysses d’attentes et d’attractions. Mais depuis que les mages et les anges de la voie lactée coopéraient et arrangeaient leurs perspectives concupiscentes, ils se sentaient déjà comme en fusion, ils projetaient leurs douces danses sous la lune rousse de leurs folies.

Chaque lever de soleil annonçait d’une voix sirénienne qu’ils se rapprochaient du point de rencontre tant espéré. Chaque heure écoulée était un cadeau que les archanges du temps leur offraient. Leurs nuits à rêver s’écoulaient comme des bienfaits. Et leurs rêves agités chaque fois partagés.

Le vent portait à leurs têtes des parfums de luxures et leurs peaux plus sensibles attendaient déjà les glissements crépusculaires qui réchauffent jusqu’à l’aurore les corps des amants emportés.

Forts de leurs certitudes coperniciennes, leurs imaginaires tentaculaires se perdaient aux labyrinthes de leurs désirs et de leurs espérances.

Parfois ils songeaient que les libertés qu’ils volaient au monde, ces espace-temps improbables fabriqués de toutes pièces n’auraient jamais pu être l’œuvre d’un démiurge, fut-il jadis joueur de dés.

 

 

 

 

© DGC 03 2009

Illustration : Col. Pers. Petit Palais

 

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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 17:21

 

« La possibilité de vivre commence dans le regard de l’autre. »

Michel Houellebecq : Les Particules élémentaires

 

 

 

La beauté d’une femme ne s’illumine qu’en certaines circonstances particulières. Son apparence se transforme lorsqu’elle se sent aimée, regardée, admirée, désirée par un être choisi et bienveillant. Alors sa beauté apparait pleinement.

 

Intérieurement de profonds changements ont lieu. Son état émotionnel est modifié, ses dispositions d’esprit changent aussi. Plus sure d’elle, elle ose exprimer qui elle est vraiment, affirme ce qu’elle aime, peut faire preuve d’une plus grande audace. Elle communique plus aisément avec son entourage et dispose d’une capacité de persuasion accrue. En un mot, elle prend les commandes en main. A l’extrême, son charisme peut devenir totalement irrésistible. Cet état peut être durable ou se montrer fugace selon des événements que vit la personne.

 

Elle se sent sublime et elle le devient vraiment

 

Son expression change. Son visage sourit, son regard s’ouvre, sa voix se module sur des tons charmeurs ou langoureux, ses gestes s’arrondissent et leur rythme s’apaise. Ses attitudes corporelles s’érotisent et manifestent son bien-être. Sa grâce, sa féminité, ses charmes éclosent.

 

On dit que le bonheur nous réussit et que l’amour nous rend beaux. Ceci est sans doute vrai mais ce n’est ni satisfaisant ni suffisant. La réalité nous monte qu’il existe des stades supérieurs dans l’état de grâce.

 

Comme la floraison d’une plante a besoin de la conjonction de nombreuses circonstances particulières, (humidité, lumière, température adéquates…), la grâce d’une femme exige des conditions.

Comme le violon a besoin de toute la dextérité du geste du musicien sur l’archet pour faire résonner les notes qui nous émeuvent et nous transportent, la métamorphose d’une femme requiert un savoir-faire et une attention toute particulière.

 

Les arcanes du désir sont complexes

 

Nous nous posons tous la question en observant les plus belles femmes du monde. Qu’ont-elles de vraiment exceptionnel ? Des yeux en amande ? Un charme indéfinissable ? Un galbe de déesse ? Un sourire à faire fondre les glaciers ? Des cuisses de gazelles ? Un énorme compte en banque ? Un je-ne-sais-quoi d’irrésistible. Certes, mais rassemblez ces éléments sur une femme déprimée ou malheureuse, vous n’obtiendrez rien de vraiment désirable. A l’inverse, une femme aimée et heureuse sera bien souvent une personne attirante.

 

En observant cette personne assise à la table d’un restaurant, je me suis soudain dit que savoir rassembler ces circonstances favorables à l’illumination de la grâce féminine devrait être l’art suprême des amants généreux.

 

L’état de grâce est une magie de l’instant chez les femmes. Je ne m’étais pas demandé s’il existait aussi chez les hommes.

 

 

 

 

© DGC 07 2008

Illustration : Coll. pers. Expo China Gold, Musée Maillol, Paris.

 

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Jeudi 21 février 4 21 /02 /Fév 10:53

 

« On cède à l’amour parce qu’il nous donne une certaine idée de l’inconnaissable »

(Louis Malle Fatale, 1992)
 
 
 
 

La seule qui m’a fait pleurer, ce n’est ni la femme de ma vie, ni ma mère, ni le grand amour déçu de ma fin d’adolescence. Ce n’est pas non plus la fille qui m’a plaqué à la fin de mon treizième été, ni ma grand-mère adoré, ni ma cousine complice, ni la voisine confidente de ma jeunesse. Ce n’est pas non plus l’amante audacieuse qui m’a aimé sans me le dire…

 

Non, la seule qui m’a fait pleurer, moi qui ne pleure jamais, c’est celle qui est née il y a quinze ans : ma fille. C’était le jour de sa naissance. Quand je l’ai vue la première fois, cette petite créature vulnérable qui apparaissant à la vie m’a bouleversé d’émotion. Quel bonheur d’avoir une fille… !

 

Pour mon anniversaire, elle vient de m’écrire quelques lignes en forme de poème. Pendant mon absence elle m’avait discrètement piqué mon dictionnaire de rimes comme d’autres fois elle m’emprunte mes Rimbaud ou mes Baudelaire.

 

Cette fois-ci, c’est avec son poème qu’elle m’a achevé. En trois couplets elle campe mes rapports avec les femmes, avec la religion, et le père que je suis pour elle.

Je vous laisse apprécier…

 
 
 
 
 
© DGC 02 2008
 
Par E-Lover - Publié dans : Toucher les étoiles
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Mardi 24 juillet 2 24 /07 /Juil 17:08
 
 
Savoir partager son temps, c'est savoir jouir de la vie.
(Baltasar Gracian Y Morales)
 
 
 
 
Il est des moments compromettants. Il est des gestes qui nous impliquent et nous engagent. J’ai longtemps cru que la rencontre charnelle d’un homme et d’une femme définissait l’apogée de la compromission. Je me trompais.
 
Entrer sensuellement au contact de la peau, de l’odeur, du sexe de l’autre, faire l’amour et coucher avec une personne est quelque chose d’excessivement compromettant seulement dans la mesure où les deux partenaires s’harmonisent, s’écoutent dans leurs désirs, partagent véritablement les moments qu’ils se donnent, sans autre but que le plaisir donné.
 
Si la notion d’infidélité pouvait avoir un sens pour moi, ce serait sans doute celle ci : cette communion des sens et des âmes d’où surgissent les plus belles émotions. S’ouvrir corps et âme à l’autre, se donner sans limites, sans calculs, être entièrement présent à l’autre, baisser les armes sans craindre de décevoir ou d’être jugé, accepter d’appartenir à l’autre, ne serait-ce que pour quelques heures. Voilà qui me parait compromettant.
 
Déshabillage
 
Parfois pourtant, il n’est nul besoin de déshabillages ou d’effleurements pour être totalement compromis. Il est de simples et profonds baisers qui disent plus long qu’une nuit d’amour, que la plus fougueuse des étreintes. Il est des regards si sincères qu’ils nous impliquent jusqu’aux tréfonds de notre moelle, des sourires attendris qui vous compromettent jusqu’à la fin de vos jours, des gestes si vrais et si beaux qu’ils vous engagent plus qu’un mariage. Des âmes si élégantes qu’elles entrent en vous par effraction pour ne pas vous déranger.
 
Si l’infidélité avait eu un sens dans ma morale, elle aurait pu appréhender les actes que nous vivions dans ces instants volés et provoquer en moi des sensations de culpabilité, de remords, voire de déséquilibre.
 
Il n’en a rien été, bien au contraire. Cette fusion, cette amitié sensuelle, cet amour amical qui n’espère rien d’autre que le plaisir partagé et la beauté de l’instant a comblé nos esprits et nos corps du plus pur et du plus savoureux des souvenirs. Nous nous sommes dits au revoir, riches de cette certitude infiniment réconfortante qu’il était possible, entre deux êtres sur cette terre, d’être entièrement ensemble et de partager. Sans souffrir, sans promesses inutiles, sans mensonges et sans projets, sans nécessairement parler d’amour.
 
Juste s’ouvrir et se donner. Etre ensemble. Se compromettre.
 
 
 
 
© DGC 07 2007
Illustration : F Perez
 
Par E L - Publié dans : Toucher les étoiles
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Lectures


L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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