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  • : Tout commence par une rencontre. Quelle sera la suite ?
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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Très en vie

Mercredi 7 juillet 3 07 /07 /Juil 22:22

 

 

Les femmes sont comme le suspense.

Plus elles éveillent l'imagination, plus elles suscitent d'émotions.

(Alfred Hitchcock)

 

 

C’est sur un air remixé de Serge Gainsbourg qu’elle se trouvait à genoux à même le sol avec la bouche remplie de mon sexe tendu.

Elle avait eu très envie de me donner du plaisir de cette manière, malgré la relative inconvenance que cela représentait. Mais ce soir là il nous semblait bien que tout était permis, au moins tacitement. D’autres s’étaient donnés en spectacle des heures durant à enchainer les séances de fouettages et de coïts sans fin.

Le peu de pudeur qui nous restait nous conduisit à nous asseoir dans un endroit relativement discret. Il fallut un petit moment pour que les premiers convives remarquent nos actes. Je me souviens du regard croisé d’une dame à chapeau particulièrement élégante, qui s’amusait avec retenue à observer le trouble sur mon visage. Un peu plus tard des hommes se sont approchés, tour à tour, parfois très près pour regarder cette longue et délicieuse fellation que mon adorable cavalière me prodiguait avec une gourmandise infinie.

Ma position assise me permettait de profiter de tous les spectacles que les invités se donnaient les uns aux autres. A quelques pas, une soumise aux attributs félins se roulait ostensiblement aux pieds de son maître. Plus loin une geisha-manga archi-sophistiquée buvait en observant une session de shibari. Des couples, plus extravagants encore, échangeaient leurs impressions en visionnant des vidéos SM. Près des platines du DJ, des photographes faisaient poser des filles outrageusement cambrées sur leurs talons en compagnie d’un policier de latex équipé d’une matraque. Sous la voute, le choc des claquements de mains sur un postérieur parvenaient jusqu’à nous par intermittence. Partout où mes yeux s’égaraient la sensualité extrême s’exprimait dans une atmosphère mélangée de provocation décadente et de respect libertin, de créativité pure et de folie érotique. Ma queue douloureuse de plaisir subissait les assauts experts des caresses diaboliques et amoureuses de ma sœur de débauche.

C’est un peu plus tard dans la soirée, en nous retrouvant seuls à seuls, le système nerveux saturé d’émotions aussi ambigües qu’aphrodisiaques, que nous allions faire l’amour pour la première fois.


 

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© DGC 07 2010

Illustration : photo JPF»

Publié dans : Très en vie
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Dimanche 20 juin 7 20 /06 /Juin 18:22

  

L'amour est une folie de l'échange. (Pascal Quignard, Vie Secrète)

 

 

 

Bonjour chéri.

Salut mon amour.

Humm… tu sens bon !

Tu trouves ?

Oui j’ai l’impression que tu viens de baiser. Tu as rencontré une coquine ce week-end ?

Oui mon cœur, une belle très libertine.

Tu lui as bien fait l’amour j’espère !

On n’a pas arrêté.

Elle te plaisait vraiment ?

Oui je t’avoue. Elle est comme nous, le même âge, les mêmes sensibilités. Nous sommes faits pour nous entendre, je la trouve géniale.

Elle ne t’a pas trop usé la bite j’espère. Tu m’as manqué tu sais.

Tu en jugeras toi-même ma chérie. On a passé deux nuits quasiment blanches alors…

Qu’avez-vous fait ensemble ?

Plein de choses, mais on a commencé fort. On est sorti. Elle voulait que je l’accompagne à Cris et Chuchotements.

Elle était branchée SM ?

Un peu. Ça faisait partie de ses fantasmes. Elle ne vient pas souvent à Paris, elle rêvait de connaitre cet endroit. Elle connait mieux les clubs du sud.

Et toi ça te tentait d’y aller ?

Il faut croire… Depuis que Perséphone m’a demandé de m’occuper d’elle je crois que j’ai un peu pris goût. Mais attends, il faut que je te raconte la suite. J’ai demandé à Papillon si l’endroit était fréquentable. Elle m’en a dit le plus grand bien. Mais en me renseignant j’ai découvert que ce soir là il y a avait aussi une soirée exceptionnelle à quelques pas de là, la Cosy Party. Une sorte de happening consacré aux arts du SM et du bondage.

C’est assez spécial comme soirée. Il doit y avoir tous les cinglés du sexe !

Probable que certains devaient l’être… en tout cas on y est allés. On doit être des vrais pervers.

Seul problème, côté dress-code, il a fallu s’adapter rapidement. Mais on trouve tout ce qu’il faut à Pigalle, tu connais…

Tu as mis quoi ?

Je devais obligatoirement trouver un pantalon cuir ou latex… Je te laisse imaginer les essayages. Sur le coup je me trouvais vraiment ridicule, mais on s’habitue très vite. Et finalement on s’aperçoit que ce genre de matière plait beaucoup aux dames !

Je veux absolument te voir porter ça mon chéri. Et elle comment était elle habillée ?

Robe noire de soirée lacée archi fendue sur les côtés. Cheveux tirés en arrière. Irrésistible.

Et en dessous ?

Rien. Enfin si, un string ouvert noir, assorti à sa robe. Une fois parés on a pris le taxi, et j’ai cru que je rentrais dans la quatrième dimension. On a passé l’entrée, on est descendu dans une grande cave, il y avait déjà pas mal de gens bizarrement habillés, des filles très sexy, certaines déjà attachées, un buffet, des accessoires, des cordes qui pendaient du plafond, de la musique…

Viens que je te sente encore. Et chuchote-moi la suite affreux pervers.

 

  dr37.jpg

 

 

© DGC 06 2010

Illustration Serpieri

Publié dans : Très en vie
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Jeudi 15 octobre 4 15 /10 /Oct 11:20

« J’aimerais être affreusement pute. Je ne l’ai pas été assez avec toi. »

Louis Calaferte : La mécanique des femmes

 

 

A l’ombre d’un malencontreux malentendu, la madone magnifique

me montra malicieusement ses montagnes miraculeuses.

 

Dans l’onde moelleuse elle m’attira comme maestro de sa monture.

L’heureuse amie m’accapara et se mit à mépriser la bienséance.

 

Maltraitant ma pudeur, elle malaxa mon membre entre ses monticules.

De sa langue mouillée m’asticota méthodiquement de moult manières.

 

La malicieuse malmenait ma maîtrise sans menaces.

Sans me méprendre ses mangues mures appelaient mon miel.

 

La moqueuse massa mon méat, prolongea ses magiques manipulations.

Sous ses morsures mystérieuses, mon liquide montait immanquablement.

 

Redoutant ma maladresse, de quelques mots, j’indiquais mon envie de m’amuser.

Mais ma Dame me répondit en minaudant que le malheur du mâle est magnifique.

 

 

 

 

© DGC 07 2009

Illustration Terry Richardson

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Vendredi 30 janvier 5 30 /01 /Jan 13:05

 

L'érotisme, c'est quand l'imagination fait l'amour avec le corps.

(Emmanuel Boundzéki Dongala)

 

 

Dans ses escarpins neufs,

Ses belles chaussures cambrées,

Ses nouvelles shoes de poule,

Ses godasses de donzelle,

Ses pompes de pute de luxe,

Ses hauts talons pointus,

 

Celles qui la haussent pour affoler la foule,

Le genre qu’elle aime bien mettre pour mieux que je la mette,

Celles qui la rendent belle, fière et femelle,

Le style qu’elle enfile pour mieux se faire enfiler,

 

Sans hésiter la prochaine fois si elle est sage j’éjaculerai.

Et ça lui apprendra.

Voilà ce que je lui ai dit quant elle m’en a parlé.

« Oh ! Salaud ! » m’a-t-elle répondu.

 

 

 

© DGC 01 2009

Illustration Hugo Pratt « Tango »

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Vendredi 29 février 5 29 /02 /Fév 15:01

 

« C'est par les robes décolletées que s'évapore peu à peu la pudeur des femmes. »

(Alexandre Dumas )
 
 
 

Alors comme ça tu t’es acheté une nouvelle robe ? Ne me dis rien… laisse-moi imaginer avant de la découvrir. Ces temps-ci j’ai remarqué que tu aimais le vert. Mais je sais que tu aussi apprécies les fleurs, et aussi le noir. Rien de tel pour mettre en valeur tes yeux clairs.

 

Des motifs, des froufrous ? Sans doute, je te connais. Je l’aimerais courte, tu la choisirais fendue. Ample, troussable, légère ? Sans aucun doute ! Moulante, cintrée, elle mettra en valeur ton joli cul. Des bretelles, des dentelles ? J’adore. Tu me connais.

 

Comment deviner, comment savoir ? Ajuste-la sur toi et viens me voir. Revêt ton corps et fais-toi belle, juste pour moi et rends-moi dingue de toi une fois encore. J’ai soudain très envie de te regarder. Dans l’ombre, viens à moi que je puisse te reluquer. N’approche pas trop, je veux pouvoir à ma guise te mater. J’ai envie de te zyeuter, de te lorgner, te posséder du regard. J’aime profiter de ton spectacle, te contempler, te croquer du regard, me ravir et m’emplir de ton image. Quel délice de te dévorer, de t’aimer des yeux.

 

Je me régale de ta présence. Tourne-toi un peu, et si tu veux, danse ! Sens-tu sur toi la douce caresse de mes yeux ? Toi mon mirage, frissonnes-tu un peu quand je détaille lentement tes jolies courbes ? Moi je défaille.


 
 
 
 
© DGC 02 2008
Illustration : Manara
Par E-Lover - Publié dans : Très en vie
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Mardi 16 octobre 2 16 /10 /Oct 18:30
 

Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout. (Guy de Maupassant)

 
 

J’ai aimé le baiser timide, presque accidentel, j’ai aimé le baiser lent, le baiser où nous nous sommes effleurés.

J’ai aimé le baiser à côté des lèvres, le baiser un peu mordant, le baiser humide, le baiser rapide.

J’ai aimé le baiser-café, avec un léger gout de menthe, le baiser appuyé, le baiser tendre, le baiser prolongé.

J’ai aimé le baiser profond, le baiser avec ma main sur ta joue, le baiser en fermant les yeux, le baiser avec ta main entre mes jambes.

J’ai aimé le baiser en caressant ton oreille, le baiser en ouvrant les yeux, le baiser avec le cou tordu, le baiser où tu as touché mon cul.

J’ai aimé le baiser en regardant les passants dehors, le baiser avec ta main sur ma nuque, le baiser où tu m’as dit encore.

J’ai aimé le baiser avec ma main sous ta jupe, le baiser sur le bord de la bouche, le baiser synchronisé.

J’ai aime le baiser debout, le baiser dans le cou, le baiser un peu fou, le baiser où nous pensions à nous.

J’ai aimé le baiser en croisant nos jambes, le baiser dans l’entrée, le baiser où nos corps voulaient continuer.

J’ai aimé.

.
 
 
 
 
© DGC 10 2007
Photo : coll. pers. Le Baiser, Auguste Rodin
 
Par E-Lover - Publié dans : Très en vie
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Mercredi 27 juin 3 27 /06 /Juin 16:18
 
« Les meilleures choses ont besoin de patience. »
(Jean Anglade : Le Temps et la paille)
 
 
Nous savions pourquoi nous étions ensembles. Pas le moindre doute de ce côté-là. Derrière la vitre de l’hôtel tu surveillais ta montre. J’étais en retard.
 
Le détour par le centre ville, la recherche d’un fleuriste en milieu de matinée, les camions du marché… j’aurais du penser à autre chose. Très mauvaise idée.
 
Tu voulais me faire passer par la sortie de secours. Manque de chance, c’était bloqué. Sécurité, verrouillé : pas moyen de passer. J’aurais aimé le côté clandé.
 
Passer par l’accueil, se marrer du regard semi-goguenard semi-envieux des résidents qui voient passer la pensionnaire en thalasso venue accueillir son amant de passage, pas sage du tout.
 
Toi splendide de la tête aux pieds, moi pas très frais après les kilomètres. L’effet aquarium derrière la vitre. La sortie de secours pour l’urgence de nos désirs.
 
Première apparition depuis le chemin de graviers du parking. J’hallucine. A la fenêtre de ta chambre, ton sourire surdimensionné.
 
 
Le couloir et on entre.
 
La clé qui tourne, premier face à face en solo. Vertige vertical en duo. Quelques mots presque en trop. Laisser jouer la synchro. Rester présent et savourer l’instant. La conscience que tout cela ne se reproduira jamais plus.
 
Premiers instants sacrés de la rencontre, sacrément géniaux. Les émotions en avalanche, et ma main sur tes hanches.
 
Nos regards qui se cherchent, nos corps qui s’appellent. J’aimerais que cette seconde dure un siècle. Suis-je trop civilisé ? Je vois que tu n’attends rien d’autre qu’un baiser. Tu veux que je te touche. C’est à moi d’ouvrir le feu ?
 
Je recule encore quelques minutes devant l’urgence de tes envies. Nous sommes en vie. Plus vivants que jamais au cours de notre vie.
 
Je te parle comme tu te donnes, comme tu t’abandonnes. Besoin de temps mais c’est tentant. Je ne vais quand même pas te sauter dessus. On est ensemble depuis dix minutes.
 
Pourtant je te connais très bien… Je connais tes rêves, tes attentes et tes projets. Je sais. Je crois savoir. Je suis trop civilisé.
 
Je me surprends à imaginer que tu aurais aimé que je te renverse, que je te colle au mur, que j’arrache ta robe, que je te trousse sans attendre sur le bord de la table, que je te mette la main dans la culotte en te roulant une pelle qui n’en finirait plus. Attends encore un peu…
 
Tu attendais que je me colle à toi et que je t’écrase les seins, que je t’écarte les cuisses sans prononcer un mot. Tu avais surement raison. On ne se voyait que pour ça après tout.
 
 
Tu t’es donnée mais je t’ai pas prise.
 
J’ai préféré prendre le temps de te parler, de te regarder délicatement, de t’écouter, de te caresser timidement, de te dire la joie de te rencontrer.
 
Tu t’étais parfumée, tu t’étais préparée, tu étais reposée. Peut-être même que tu t’étais touchée pour t’échauffer en m’attendant. Qu’aurais-je pu espérer de mieux ?
 
Ma bite a parlé après mon cerveau. Trop éduqué sans doute. J’aurais éprouvé autant de plaisir à faire ta connaissance qu’à te baiser savamment. Presque.
 
Alors nous avons pris le temps d’aller déjeuner. Avons-nous voulu reculer devant l’obstacle, par crainte de briser l’élégance de nos rapports ou voulions-nous cultiver l’art de l’attente ? Nous savions la trivialité du choc des corps. Le sexe comme rencontre du divin et du chaos.
 
Tu commençais à comprendre que j’étais l’adepte fervent du désir consommé, du préliminaire à prolongation, de l’attente mijotée, du passage à l’acte tarabiscoté, de l’éveil des sens à retardement, de l’envie d’attendre encore un moment.
 
Je savais pertinemment qu’à partir d’une certaine limite les effets risquaient de s’inverser. Le souffle pouvait s’envoler, notre désir pouvait s'émousser et l’attente pouvait finir par t’exaspérer.
 
L’œil aux aguets, devinant le moment opportun, j’ai su qu’il fallait stopper là. L’instant était parfait. D’une phrase soupesée, j’ai déclaré ouvertes les hostilités.
 
 
 
 
 
 
 
© DGC 06 2007
illustration : Manara
 
Par E L - Publié dans : Très en vie
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Lectures


L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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