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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Mardi 6 novembre 2 06 /11 /Nov 22:12
 

« Les hommes, on ne devrait les rencontrer qu’à certaines heures pâles de la nuit.

Avec des problèmes d’hommes, des problèmes de mélancolie. » (Léo Ferré)

 
 
 
 

C’est ce soir là, peut-être, que ça m’est apparu plus clair que jamais. Il semblait pourtant que nous étions en parfaite harmonie. Et puis c’est arrivé. Une évidence aveuglante.

 

J’ai écrit il y a longtemps que nous étions seuls, définitivement seuls et que l’instant de la rencontre, de l’amitié véritable était une sorte de miracle entre deux êtres. Ce soir là, notre discussion portait justement un peu là-dessus. Mon absence, nos solitudes, et puis nos retrouvailles. Quand elle pensait à moi, à ce que je faisais dans mon travail, à mes voyages, à nos coups de téléphone, à tous ces gens que je rencontrais.

 

« Rien de passionnant, lui disais-je, ce que l’on fait est sans grande importance. »

Parce qu’on fait le job, on tient le rôle, on donne le change. Oui, on aime bien voir certaines personnes quand on les apprécie, c’est vrai. Alors on échange un peu, on entretient quelques relations. Mais tout ça n’est rien.

 

« Je peux bien te raconter tout ce que je fais, tous ceux que je vois dans mon travail, les endroits où je vais, ce n’est ni ce que je ressens, ni ce que je vis, ni ce que je suis. C’est juste la surface, l’apparence, l’écume de ma vie. Je pourrais te dire que parfois je m’ennuie, que certaines choses me révoltent et que je retiens souvent ma colère, ou qu’il m’arrive d’être enthousiaste, ou bien que j’éprouve de la gratitude envers ceux qui m’apprécient. »

 

S’entrouvrir

 

Quelquefois il nous arrive de partager comme par miracle un peu de ce que nous sommes. La carapace alors s’entrouvre. C’est ce moment très rare que j’appelle Rencontre, quand deux êtres entrent vraiment en contact, en échange.

 

« Nous, par exemple, nous nous connaissons, nous croyons nous connaitre. Tu me dis que tu connais mon caractère, mes goûts et tout ça. On vit ensemble depuis vingt ans. Et tu penses me connaitre, tout comme tu crois que tu m’as permis de te connaitre. »

 

A mon avis il n’en est rien. Nous nous sommes rencontrés il y a longtemps, et jadis nous nous connaissions. Puis nous avons évolué, grandi, changé. Nous ne sommes plus les mêmes qu’au début. Nous nous sommes perdus de vue. Maintenant, on garde l’essentiel pour soi. C’est très rare qu’on se dévoile l’un à l’autre. De proche en proche, au début un peu par omission, ou par paresse. Puis par habitude ou par peur de déranger. Enfin par crainte de blesser, et finalement par choix.

 

Pourquoi ? Parce qu’un jour tu m’as jugé. Un jour j’ai voulu me dévoiler à toi à nouveau. Ce jour où j’ai voulu te montrer qui j’étais devenu. Je t’ai proposé de lire ces lignes où j’exprimais, sans faux semblants certains aspects de ma personne, de ma sensualité. Tu as jugé et tu as rejeté. Aujourd’hui je ne peux plus rien te montrer.

Pourtant je sais, depuis longtemps déjà, qu’ici bas il n’y a pas grand-chose d’autre qui valle. Nous sommes là pour aimer, pour nous exprimer, pour exprimer ce que nous aimons. Le plus justement possible, et chacun avec sa manière.

Parce que ce n’est pas ce qu’on possède ou ce que l’on fait qui dit notre vérité, notre valeur et notre unicité. C’est ce que nous exprimons de notre être. Et c’est le seul moyen que je connaisse pour essayer de nous réconcilier avec cette existence.

Je suis de ceux qui croient à cela.

 

D’autres inventent leur danse

 

L’être humain a cette capacité vertigineuse et sublime d’exprimer ce qu’il est à travers ses œuvres, ses créations, ses travaux. J’aime passionnément jouer avec ce feu. Je m’y essaie en écrivant, en cherchant l’émotion juste, l’instant parfait, le geste équilibré, l’harmonie… comme d’autres peignent, jouent du violon, ou inventent leur danse.

Voilà ce qui peut rester de nous, voilà ce qui nous définit, voilà ce qui me semble intéressant de partager et d’échanger.

 

Alors je t’ai refermé ma porte, mon amour. J’ai eu l’imprudence, l’audace, l’insolence, l’inconscience de croire que tu comprendrais cela. Ce jour où j’ai cru que tu pourrais m’accepter comme j’étais, sans conditions, sans limites, sans questions. Sans réponses.

 

Ce soir là en apparence, nous étions en parfaite harmonie. Ce jour là, j’ai compris que nous étions devenus deux étrangers.

 
 
 
 
© DGC 11 2007
Photo DGC : L'éternel Printemps par Rodin
 
Par E-Lover - Publié dans : Athéologie
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Commentaires

le temps... le couple... les idéaux... le Temps encore... le couple ? les Idéaux ?


 


Le Temps, généralement, fait bien les choses, il suffit d'ouvrir ses yeux et son coeur pour s'apercevoir de ce qui est passé, de ce qui a unit... Et ce qui se passerait si...


Autant on peut être uni, autant nous pouvons lacher la main de l'Unique.


Et tout est en perpétuel mouvement, changement, évolution, seuls les instants de partage restent inscrits dans le Temps, et d'autres viendront, peut-être.


 

commentaire n° :1 posté par : A-C le: 10/11/2007 à 17h50

Idéalement unis à l'unique ?
Bel idéal pour qui croit à l'exclusivité...

Je constate chère Anne-Caroline, que même lorsqu'on a trouvé l'idéal(e) unique, une part importante des individus n'est pas encore comblée et ne pourra jamais l'être.
Une autre si. Mais si par (mal?)chance dans un même couple on trouve les deux espèces d'oiseaux, il faut faire preuve de deux fois plus d'ingéniosité.
réponse de : E-Lover le: 11/11/2007 à 00h33
Quelle vie idéale, douce, simple ce serait! Pouvoir et savoir déchirer cette armure lisse et impénétrable, se défaire de ce bouclier aux pointes acérées, tomber ce masque au sourire indélébile sans le moindre remord ni les plus petits regrets! Déposer les armes et mettre son âme à nue aux pieds de son amour! Puis prétendre à sa bénédiction malgré sa douleur, sa tupeur ou sa déception! Une telle attente envers l'autre n'est-elle pas tant une demande d'amour absolu que le besoin narcissique d'approbation que chacun d'entre nous cache au plus profond de son être? Est-il possible de vivre en parfaite harmonie? Je ne crois pas. Si la sincérité est assurément l'une des qualités les plus importantes d'une vie de couple, elle a ses limites là où commencent les risques de blesser l'autre sans raison. L'art réside alors dans l'habile jonglage entre deux vies, fantasme et réalité, autant que dans leur mélange astucieux... Mais ce n'est que l'avis très personnel d'une passante qui s'y est déjà brûlé les doigts et un peu plus encore...
commentaire n° :2 posté par : Une Passante le: 10/11/2007 à 17h52
Oui c'est une demande d'amour absolu, exactement.
Parce que je le vaux bien. ( merde quoi ! )
Et parce que c'est la mesure de l'amour que d'être démesuré, disait un grand penseur dont j'ai oublié le nom.
Pour le reste, chère Passante, la question de l'harmonie est très difficile.
Je crois pour ma part qu'elle existe au sein de certains couples, j'en suis le témoin, mais elle peut un jour s'étioler.
Le temps est un ennemi redoutable.
réponse de : E-Lover le: 11/11/2007 à 00h25

oui...non..peut etre..


mais..n\\\'est ce pas justement ce qu\\\'elle fait : t\\\'accepter comme tu es, chaque jour, sans conditions, sans limites..sans questions ..sans reponses..


n\\\'est elle pas, elle, dans l\\\'acceptation (l\\\'amour?)  de toi ...inconditionnel.. ?


ce que tu crees ne fais pas necessairement ce que tu es, je crois que notre puissance créatrice, que tu decris,  nous fait certes exister,mais ne fait pas ce que nous sommes.


je..je crois que ce que nous faisons est comme le carburant de ce que nous sommes..


ecrire, te nourrit, et fait de toi en partie l\\\'homme que tu es...mais si tu le devenais en dansant ou chantant peu importe..non?


à mon sens, tu souhaiterais qu\\\'elle reconnaisses ce que tu fais..pas ce que tu es, tu veux de l\\\'amour conditionnel , là ou elle t\\\'en offre de l\\\'inconditionnel


etrangers vraiment?


(heu....ce n\\\'est que mon avis, des idées , des reflexions...à partager ..ou pas d\\\'ailleurs ;-)..)

commentaire n° :3 posté par : alexa le: 07/11/2007 à 15h48
Alexa, comme j'aime tes oscillations, tes arabesques incertaines, tes flottements constructifs et tes tâtonnements curieux.
Tu as sans doute raison : elle m'aime sans questions, mais elle semble préférer ne pas à savoir qui je suis vraiment. C'est plutôt paradoxal... et j'ai tendance à préférer les paradoxes aux incertitudes.
(mais peut-on aimer sans connaitre ?)

Notre créativité est l'expression de ce que nous sommes à condition  faire preuve de vérité, d'honnêteté envers nous même. Il est facile de tricher mais ça ne m'a jamais permis pas d'avancer.
Connais-toi toi-même, disait le vieux philosophe...
Merci pour ton partage et ta vérité.
réponse de : E-Lover le: 08/11/2007 à 08h00

Très touchant... C'est bien vrai que de s'ouvrir à l'autre nous expose à une certaine vulérabilité.. Être jugé par quelqu'un que l'on aime, c'est très dur..


Douces bises,
Caélia.

commentaire n° :4 posté par : Caélia le: 08/11/2007 à 04h13
Vulnérable, ce mot me semble très juste, Caélia.
Nous sommes vulnérables dès que nous nous ouvrons,
mais n'est-ce pas précisément dans ces moments-là
que notre force est la plus grande ?
Ne te sens tu pas invincible quand tu parviens à dire toute ta vérité ?
réponse de : E-Lover le: 08/11/2007 à 07h41

"Mes oscillations, mes arabesques incertaines, mes flottements constructifs et mes tâtonnements curieux..."


et encore ce ne sont que ceux de mon esprit...

commentaire n° :5 posté par : alexa..joueuse le: 08/11/2007 à 12h49

Très joueuse, en effet...

Oscillations d'une hanche sous l'hypnose d'un rythme régulier.
Arabesques d'une langue pointue sur une peau frémissante.
Flottements de quelques boucles dans une chevelure défaite.
Tâtonnements d'une main égarée sous une jupe fendue dans l'obscurité d'un cinéma...

J'imagine tout ça parfaitement et bien d'autres choses encore.
Mais là tu joues avec mes nerfs Alexa !
réponse de : E-Lover le: 08/11/2007 à 13h03

Je crois que le paradoxe est bien là. Ceux qui sont nos proches ne nous connaissent pas.


J'avais essayer avant l'écriture d'exprimer mon fort, intérieur.


La peinture restait encore opaque aux yeux de mes proches.


L'écriture est plus franche, plus rude, plus réelle. Alors je la tais, aux coeurs amis... Ils ne comprendraient pas.


 

commentaire n° :6 posté par : Fée d'Hiver le: 08/11/2007 à 18h50
Il y a mille façons d'écrire, chère Fée.
Tu pourrais imaginer une écriture plus abstraite, par ex,
si tu voulais exprimer les mouvements de ton âme et la montrer à tes proches.
Mais je devine que tu éprouves comme moi ce plaisir inavouable et enfantin
d'avoir une cachette, un lieu secret bien à toi où tu ne reçois que tes complices choisis,
un petit coin de paradis en somme.

Nous sommes devenus adultes, et nous avons fait l'expérience de cette intimité avec nos conjoints.
Mais rien n'est meilleur que de retrouver la saveur de l'enfance.

Alors nous continuerons à écrire nos secrets, ou à les peindre...
réponse de : E-Lover le: 09/11/2007 à 21h31
Il est vrai que je ne l'avais pas vu de cet angle là.. Tu as bien raison, quand enfin, on se sent le courage d'avouer.. On se sent.. infaillible. Tellement confiant, qu'on ne s'attend pas à ce que l'autre ne comprenne pas. Du moins.. je crois (j'suis une grande romantique-idéaliste-sensible-et-naïve.. ça m'arrive donc souvent :S ) 
commentaire n° :7 posté par : Caelia le: 09/11/2007 à 03h07

Les seuls moments de la vie qui vaille ne sont ils pas ces instants la de fragilités. Je les appel les instants purs.


Je crois que ce soit en amour ou tendresse avec son amante , sa famille ou ses amis, c est la sincérité qui predomine.


joli texte.

commentaire n° :8 posté par : X-Addict le: 09/11/2007 à 07h08
Instants purs.
J'aime.
Je dis souvent instant volés, moment de grâce, ou bonne sorcellerie...
Même Sartre parlait d'instant parfait (La Nausée).
Je te rejoins sur la notion de sincérité. Ce qui nous élève est cette vérité livrée, formulée, partagée. Voilà pourquoi elle nous parait si précieuse.
réponse de : E-Lover le: 11/11/2007 à 00h45
Je lis, je ne sais quoi dire
je reviens, toujours rien
et pourtant j'aimerais tant éponger
tes larmes, tes désirs écorchés

Alors je ne peux que souhaiter et prier
qu'un jour l'autre puisse trouver et apprécier
cette partie de toi que j'appelle sensibilité
tendrement à toi et baisers mouillés
commentaire n° :9 posté par : Multi-sourires le: 09/11/2007 à 22h29
Si un jour elle peut m'accepter
le plus heureux des hommes je serais

En rêvant de ce jour béni
c'est à mes muses que je me livre

Faites que jamais ne m'abandonne
le souffle de vie qu'elles me donnent
réponse de : E-Lover le: 11/11/2007 à 00h39

J'ai lu (tu sais que j'ai lu)


Je muris.


Je te donnerai mon commentaire apres.


Baisers

commentaire n° :10 posté par : Flore le: 12/11/2007 à 01h32

J'ai attendu toute une nuit...
Merci de penser à ce que tu dis,
de dire ce que tu penses,
de tourner ta plume dans ton encrier,
ton doigt sur ton clavier,

ta langue sept fois dans ma bouche.
réponse de : E-Lover le: 12/11/2007 à 08h49

Existe-t-il seulement une danse, pour lutter contre le temps, pour souffler sur l'amour inconditionnel sans l'eroder, pour garder les petales rouges de la passion aussi veloutes qu'au premier jour.


Existe-t-il un amour changeant, un bouquet compose de nouvelles fleurs, passant d'un parfum de fraicheur verte au suave rose pale et melancolique d'une rose sechee.


L'amour a cette facilite de changement, de la passion a la tendresse, en passant par de majestueuses tempetes et dans chacune de ses phases, il est toujours aussi beau. Dans ses alterations et ses variations de couleurs, il reste unique et plein .


On est libre quand on assume ses choix, il faut s'inspirer des couleurs du jour (CharlElie Couture)


A toi.

commentaire n° :11 posté par : Flore le: 12/11/2007 à 06h18


Flore, comme tes mots sont doux !

Oui, cette danse là existe.
Elle est immémoriale, mais nous n'en connaissons que quelques pas.

Cette fleur là existe.
Elle est éternelle mais nous n'en apercevons que quelques couleurs.

Ce parfum là existe aussi.
Il se trouve au paradis et nous n'en capturons que quelques effluves furtifs.

Notre chance est  de savoir que ces choses magnifiques existent.
Nous avons le pouvoir de les reconnaitre et de les partager. 

(super citation CharlElie !)

Souchon, "l'amour à la machine" pas mal non plus sur ce sujet : 

(...) Pour retrouver le rose initial
De ta joue devenue pâle,
Le bleu de nos baisers du début,
Tant d'azur perdu.

Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.

 Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?

Matisse, l'amour c'est bleu difficile,
Les caresses rouges fragiles,
Le soleil de la vie les tabasse,
Et alors, elles passent.

(...)

réponse de : E-Lover le: 13/11/2007 à 15h12
Souchon, ah! Souchon ...
commentaire n° :12 posté par : Flore le: 16/11/2007 à 06h41

Ce matin j'ai couru avec ta playlist dans les oreilles.

Gainsbourg, Mélody renversée, Rolls lancée à fond la caisse et langues de chat dans le thé chaud, Katonoma radioactivity, Souchon et son marin échoué loin de La Rochelle, et CharlElie qui m'encourageait lascivement "Keep on movin' baby".


Il faisait froid et très beau ce matin.
réponse de : E-Lover le: 16/11/2007 à 14h31
Touchée. En plein coeur.
Nos vies touchent souvent à la schizophrénie, entre ce que nous laissons voir, ce que les autres voient, ce que nous voudrions être, ce que nous sommes réellement, ce dont nous avons conscience (ou non)... Votre texte m'apporte un nouvel éclairage, c'est précieux. Merci.
commentaire n° :13 posté par : la Dame du Bac le: 28/11/2007 à 12h18

En plein coeur !?

J'espère que vous allez bien, au moins, Dame !
Ravi de sentir que je ne suis pas si seul...
et que mes mots portent un peu de lumière dans votre demeure.

A bientôt, vous êtes ici chez vous.
réponse de : E-Lover le: 28/11/2007 à 21h43
Ce texte est  tres beau ainsi que la quete qu \\\'il renferme....

Avec vos mots vous avez  révélé en moi quelque chose qui m\\\'habite depuis longtemps comme on developperait une photo longtemps restée dans la chambre noire et que l \\\'on retrouverai apres des années d abandon ,se depechant de la developper pour lui faire voir le jour....
La photo represente  ce que nous sommes vraiment  notre ame et le desir que nous avons de la  mettre a nue devant ceux que l on aime...
Merci
Il me reste dix mois de votre blog a lire je reviendrai donc souvent...
commentaire n° :14 posté par : flore le: 28/11/2007 à 22h19

Mi Fée-mi Flore : si vous cherchiez à brouiller les pistes par ici, c'est très réussi !
Maintenant j'y vois plus clair. Vous n'êtes ni l'une ni l'autre, bien au contraire.

Belle métaphore argentique au siècle du numérique...
Révélateur, c'est un bien joli rôle que vous me faites jouer.
Ici sont à l'honneur les combattants de la lumière, comme vous voyez.

Ma quête sans doute fait écho chez ceux et celles qui rêvent d'absolu.
J'en suis heureux.
Que la votre se poursuive et que votre chemin, s'il repasse dans mon Paradis,  soit couvert de pétales de roses...
réponse de : E-Lover le: 29/11/2007 à 11h09
Oh je vais bien mais certains mots, parfois, sont à la fois doux et douloureux... étrange comme les histoires se ressemblent, comme il y a de l'écho, encore et toujours. Rassurant peut-être, surprenant ou troublant, aussi, je ne sais pas...
Merci pour l'invitation, je vous lis depuis fort longtemps, savez-vous, mais je n'avais pas commenté jusqu'alors... je reviendrai :)
commentaire n° :15 posté par : la Dame du Bac le: 28/11/2007 à 22h55

Une visiteuse de l'ombre s'est dévoilée.

J'aime cette sensation que des yeux fort discrets guettent ces mots sans même que je les connaisse, sans qu'il me fasse le moindre signe.

Des veilleurs, des fantômes, des anges peut-être.
réponse de : E-Lover le: 29/11/2007 à 11h13
(sourire) Un presqu'ange, on va dire... Il est parfois des mots qui forcent à sortir de la réserve ou de la timidité...
commentaire n° :16 posté par : la Dame du Bac le: 29/11/2007 à 13h57
tant mieux !
réponse de : E-Lover le: 29/11/2007 à 23h18

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L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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